samedi 21 novembre 2015

Le cheval de Przewalski foulera à nouveau la steppe russe

Les zoologistes affirment qu’il ne reste pratiquement plus de chevaux sauvages sur Terre. L’un des derniers est le cheval de Przewalski, mais il n’en reste plus qu’environ 2 000 dans le monde. Fin octobre, six chevaux de Przewalski sont arrivés par avion à Orenbourg (Oural méridional) depuis la France, dans le cadre d’un nouveau programme de réintroduction dans les régions qu’il peuplait jadis.

Il y a cent ans, il était possible de rencontrer un cheval sauvage dans les steppes d’Asie, notamment en Russie, en Chine, en Mongolie et au Kazakhstan. Mais l’espèce a été évincée de son milieu par l’homme et le développement de l’élevage. La migration n’était pas envisageable puisque ce cheval ne peut pas vivre sur les terres européennes sèches : ses sabots s’usent et l’animal est voué à la mort.

Aujourd’hui, le bel ongulé ne peut être admiré que dans les zoos et les réserves. La vie en captivité laisse ses traces : dans la nature, ces chevaux sont constamment en mouvement et parcourent une quinzaine de kilomètres par jour.

Les chevaux ont été offerts à Orenbourg par l’Association pour le cheval de Przewalski : TAKH. Plusieurs générations de chevaux vivent dans des conditions naturelles dans la station biologique de la Tour du Valat.

« Ces animaux contribuent au rétablissement des écosystèmes des steppes, a expliqué Olga Péréladova, directrice du Programme centrasiatique du Fonds mondial pour la nature (WWF). Si les chevaux ne pâturent pas dans la steppe, celle-ci se dégrade et si son herbe n’est pas foulée, l’équilibre de la végétation se trouve interrompu et sa surabondance provoque des incendies ».

source: Russia 
photo: wikipedia