Le 1er décembre 1948, sous le ciel changeant de la vallée centrale du Costa Rica, un homme levait une masse de fer pour frapper symboliquement les remparts de la caserne Bellavista, forteresse massive dominant la ville de San José. Ce geste, accompli par José Figueres Ferrer devant une foule en liesse et des dignitaires attentifs, ne signait pas seulement la fin d'une brève mais sanglante guerre civile ; il marquait une rupture radicale dans le temps long de l'histoire latino-américaine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire